Episode 14 : Through the gate of disrespectful justice killing with a dark smile of dragon...
- "Palais de justice", fit Lara.
- "Palais de justice", répéta Lion.
Lara et Lion étaient apparus devant le palais de justice de Mondragon, une bien mauvaise blague pour le psychopathe en puissance et son amie pas aussi frappée que lui mais quand même bien entamée.
"Situé entre Bollène et Orange, le village de Mondragon est installé le long de la colline des Grès et de l'autre côté de la rivière qui porte le même nom que le village, à côté de l'autoroute.
En vous promenant à Mondragon, vous découvrirez qu'il subsiste encore aujourd'hui des vestiges de ses remparts médiévaux, à l'intérieur du village. Dans la rue du moulin, vous verrez une porte crénelée et frappée des armes de la ville, évoquant ainsi l'aspect rude et guerrier de sa forteresse médiévale. Gravement endommagé par les guerres de religion, le château installé sur son rocher est pourtant toujours habité. Sa position stratégique lui permettait de contrôler le Rhône et la route de la vallée. Vous croiserez au milieu du village, dans la rue Jean Jaurès, la chapelle des Pénitents, de style roman, qui est surmontée d'une tour-clocher. A quelques pas de là, vous appercevrez l'Hôtel de Suze (XIV°) à l'élégante façade renaissance, qui appartenait au Comte de Suze, seigneur de Mondragon.
De l'autre côté du village, devant la mairie un imposant dragon en couleurs trône dans la cour. Cette animal à l’allure carnavalesque évoque la légende du dragon, qui hantait dit-on les bords du Rhône et aurait habité les falaises sur les hauteurs du village. Vous trouverez d'ailleurs des statuettes à son effigie dans les commerces du village. Les anciens de Mondragon se feront une joie de vous raconter les terribles épisodes de la vie de ce dragon à Mondragon..."
(Source : http://www.provenceweb.fr/f/vaucluse/mondragon/mondragon.htm )
L'aspect essentiel de ce village pour l'instant est qu'il possédait un palais de justice, étrange pour un village d'à peine 3399 et quelques habitants ? Hé bien pas tant que ça figurez vous ! Parce que la je trouve que ça tombe vachement bien vu que Lion est en ville, il va peut être enfin payer pour tous ses crimes cet espèce de végétarien carnivore mangeur de patates ! D'ailleurs le palais de justice à été construit uniquement pour les besoins de la fic, passez à Mondragon et cherchez le si ça vous amuse... mais vous chercherez longtemps alors...
BREF, tout ça pour dire qu'il était dans la panade le lionceau, parce que le morceau de Soulcalibur vibrait quand on s'approchait des marches du bâtiment. Pas de bol Lion, une mission est une mission après tout.
- Saloperie ! Pouvait pas être ailleurs ce morceau de ferraille ? Grogna ledit lionceau.
- J'y vais si ça te dérange, proposa Lara.
- Que dalle, je sens qu'on va s'amuser la dedans après tout !
D'un pas assuré, Lion monta une à une les marches du palais de justice. Un pas assuré relativement lent ceci dit.
- Dis, tu bouges tes fesses ? A coup d'une marche par minute on va mettre encore vingt minutes pour monter les escaliers !
(Petit jeu : Combien l'escalier compte-t-il de marches ? Réponse à la fin de cet épisode)
- Je fais ce que je peux, c'est pas facile pour moi tu sais... comment t'expliquer ? Fit Lion, c'est comme deux aimants qui ont des pôles identiques ! Ils se repoussent, ben la c'est pareil !
- Bon ben avance t'es trop lent !
- Mais ? T'as écouté ce que je t'ai dit ?
- Oui mon bel aimant, mais avance !
- Je viens de te dire que...
- Il suffit de changer ton pôle nord en pôle sud...
- Hein ?
- La dedans, fit Lara en montrant la porte d'entrée, il y a plein de gens habillés en bleu qui n'attendent qu'une chose... qu'on leur dévore le coeur...
Lion sentit la salive envahir sa bouche.
- Tout à coup je me sens attiré par ce bâtiment finalement...
Lion monta les marches quatre à quatre et défonça la porte avec sa faux.
- COUCOU ! C'EST MOI ! Rugit-il, extatique.
Deux policiers accoururent, la main sur un étui qui pendait à leur ceinture. Leurs mains furent coupées avant qu'ils n'aient pus brandir ce petit objet si efficace et si désespérément fatal que l'on nomme Berretta M84 "cheeta". Ils tombèrent au sol, appelant leur maman en pleurant à chaudes larmes tandis que leur sang se déversaient sur le sol de marbre. La vie est parfois injuste, ces deux pauvres policiers honnêtes et pères de famille nombreuse allaient l'apprendre à leurs dépends... car Lion n'en avait pas fini.
Les renforts arrivaient et Lara devait s'en charger pendant que Lion discutait avec ses deux nouveaux amis.
Egorgeant et transperçant le ventre des nouveaux venus, Lara se repaîssait du sang chaud qui lui giclait à la figure et partout sur le corps. Comment réagir face à une menace inconnue ? Les policiers pouvaient-ils s'attendre à ce qu'une jeune femme au décolleté envoûtant était armé d'une rapière et tuait de pauvres jeunes hommes de quarante ans et portant la même moustache charmeuse de José Bové ?
Non, ils étaient naïfs, et surtout complètement ivres à cause de la petite fête d'adieu à Robert dont le dernier jour était aujourd'hui... Robert était sensé être de garde dans le hall avec Marcel Patulacci. Lion allait prendre soin d'eux. Les policiers étaient donc ivres et l'un d'entre eux, Maurice, s'était caché juste à temps avant que Lara le voie. Il se demanda ce qu'il se passait, quelques instants plus tôt, il dormait encore en faisant un rêve où les nuages l'entouraient. Il était celui qui avait tenu tête à Bob au concours de Tekila frappée cul sec, c'est la dernière chose dont il se souvenait.
Et les nuages...
les nuages blancs...
blancs comme la neige...
et un vieillard en robe blanche, portant une longue barbe blanche et auréolé de lumière blanche était apparu devant lui...
Maurice était blanc comme un linge...
blanc comme un Pull blanc lavé avec Mir laine machine...
blanc comme la couleur en somme...
et le vieillard lui avait tendu la main en grondant.
- Lève toi et titube !
Et Maurice s'était réveillé, tout le monde sortait de la salle et il fit ce que lui avait dit le vieillard... jusqu'à ce qu'il voie cette furie ensanglantée. La, il s'était fait dessus et s'était plaqué contre le mur pour que la femme ne le voie pas de la où elle était...
- Pourvu qu'elle ne sorte pas de la pièce, murmura-t-il.
Et elle sortit, le regardant avec un sourire féroce.
Maurice chercha son revolver, mais ses mouvements étaient imprécis et il n'arriva pas à détacher la pression qui maintenait fermée la poche où reposait son arme.
- Je suis fichu, souffla-t-il, paniqué, en voyant la femme avancer vers lui.
Il se laissa tomber au sol et se trouva assis sur le marbre glacé. Il recula à l'aide de ses mains pour tenter d'échapper à son inquisitrice et sa paume droite se referma à moment donné sur un petit objet chaud... Maurice le regarda et sentit ses craintes s'envoler, c'était un morceau de métal bleuté. La fille fronça les sourcils à ce moment et accéléra l'allure. Maurice se releva et s'enfuit à toutes jambes. Il arriva à sortir son revolver et se retourna pour viser la jeune femme. Il tira trois fois mais la fille s'était caché derrière un pilier du couloir et les impacts firent jaillir des éclats de marbre du mur à côté d'elle. Maurice continua de courir pendant que Lara se mettait à la poursuite de ce connard qui avait prit le fragment.
Quand à Lion, s'émerveillant d'abord des hurlements d'agonie des morts que provoquaient Lara, il s'était mit au travail... il avait commencé par cautériser les membres mutilés des policiers avec des flammes magiques et allait débuter la séance de réjouissances.
D'abord la lèvre supérieure... l'arrachant lentement avec un couteau que possédait l'un des deux policiers, il arracha plusieurs hurlements à sa victime... celui la s'appelait Robert, il avait demandé à Lion de l'épargner parce que c'était son dernier jour ici et qu'il devait retrouver sa femme et sa fille pour partir en vacances. Lion lui avait dit qu'il n'avait vraiment pas de bol. Continuant sa besogne, Lion passa à la lèvre inférieure qui fit hurler le policier de plus belle. Son compagnon à côté était terrifié et ne bougeait plus, allongé sur le sol, seuls ses tremblements témoignaient qu'il était toujours conscient. Lion lui planta le couteau dans la fesse droite et l'agent de l'ordre se redressa en poussant un petit cri. Il disait s'appeler Marcel... enfin il CRIAIT s'appeler Marcel. Lion laissa Robert à sa douleur, les lèvres sanguinolentes, et s'occupa de son collègue. D'un coup sec, il transperça la joue droite de l'homme qui gémit et remua le couteau dedans en riant. Le policier tenta de se débattre mais il avait perdu trop de sang et se fatigua très vite, de plus il s'était lui même élargit la plaie cet imbécile. Remarquant son inconfort Lion lui transperça l'autre joue, histoire d'équilibrer la douleur. Jubilant en entendant les gémissements de plus en plus croissants le psychopathe passa à la vitesse supérieure, parce que malheureusement il n'avait pas trop de temps à perdre. Il éventra les policiers l'un après l'autre en prenant bien soin de ne pas endommager les organes et attrapa les tripes pour décorer les corps des deux policiers.
- Qu'ils sont mignons, on dirait des sapins de Noël, brailla Lion en tapant dans ses mains, se félicitant de son oeuvre artistique d'un esthétisme fou.
Les deux policiers respiraient encore, mais ils n'en avaient plus pour longtemps, à moins que quelqu'un leur vienne immédiatement en aide. Il fallait empêcher que tel événement malencontreux arrive...
Soudain, des coups de feu retentirent, résonnant dans le couloir.
- Lara ! Rugit-il en s'élançant pour prendre les escaliers qui montaient.
La jeune femme avait presque ratrappé le policier, il s'était piégé tout seul en remontant les escaliers... il n'y aurait aucune sortie au premier étage. Maurice rentra dans une pièce sur la gauche et s'arrêta, terrifié. Il n'y avait plus de plafond. Des débris de mur et des poutres jonchaient le sol et la pièce était maintenant à ciel ouvert. Une énorme créature était au milieu de la pièce et le policier eut du mal à en croire ses yeux... toutes les vieilles légendes en parlaient, surout celles de cette ville, mais de la à imaginer que la réalité puisse rejoindre la fan-fiction...
Un dragon...
Il était d'un noir d'ébène et avait de grands yeux noirs qui vous ensorcellent, la demoiselle serait-elle encore pucelle ? Heu... bref il était plus que terrifiant : Il était hyper terrifiant ! D'ailleurs Maurice sentit tout courage sortir de son corps par l'orifice arrière. Il laissa tomber le fragment de Soulcalibur et le dragon pencha la tête pour le gober avant de battre des ailes et s'envoler.
Lara avait tout vu... et Lion était arrivé à la fin. Les deux compagnons sortirent en vitesse pour tenter de suivre le dragon.
(Réponse au petit jeu : L'escalier compte vingt deux marches, en effet Lara précise que Lion monte une marche par minute et qu'il seront en haut dans vingt minutes : ce qui fait vingt marches. Cependant, Lion avait déjà monté deux marches avant qu'elle ne fasse cette remarque. Ce qui nous donne un total de vingt deux marches !