Parodie Lion's Fic, the revenge of the return

Chapitre 3 : Les Lois Du Sang

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Partie 2 : Besoin D’Agir

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Zhou, Fred, Talimmm et Edge étaient toujours assis à côté de la bête statue de Valérie Damidot. Autant dire de suite que depuis le dernier épisode, cette rimbambelle de fainéants n'avaient absolument rien branlé, à croire qu'ils venaient d'entériner leur inscription à la CGT. Non non, ces messieurs (y compris le monsieur avec des seins) préféraient se la couler douce, en fumant des gros pétards et en jouant de la guitare acoustique, comme n'importe quelle bande de hippies que l'on peut croiser à tout coin de rue. Et comme s'il n'y en avait pas assez au 21ène siècle, voilà qu'ils envahissent le 16ème ! Mais n'aie crainte, cher Lecteur de mon âme, car moi, ton Narrateur favori, je vais faire changer tout cela. Le soleil, donc, s'approchait paresseusement de son zénith, éclairant d'une lueur tamisée la combinaison noire de Zhou. Sobre, mais efficace.

- Ce n'est pas vrai ! réagit un mec qui passait par là et à qui l'on avait absolument rien demandé. Ce n'est pas car cette vision est sobre qu'elle en devient efficace !

Certes, humble mec-qui-passait-par-là-et-à-qui-l'on-avait-absolument-rien-demandé. Mais je ne vais pas faire joujou à trouver la vision la plus efficace possible. Je ne suis qu'un extraordinaire et radieux Narrateur, et aussi extraordinaire et radieux que je sois, cela ne m'empêche pas de préférer le lancer de javelot sur canards aveugles plutôt que la réflexion sur l'efficacité de telle ou telle image. Bref, ces inepties me font bander mou, revenons à notre compagnie qui, ayant fini ses joints, méditait à une stratégie pour renverser les forces du Mal, ainsi que le vase moche que tata Suzette avait acheté à la brocante de Trifouillis-les-Boudins-Noirs et placé sur la table non moins moche du salon. Et puis, de toutes manières, on t'avait rien demandé.

- On a qu'à, commenca un Fred qui planait grave, demander à Rocco Siffredi de tous les renverser d'un coup de sa longue matraque exsangue, avant de nous jeter simultanément sur eux et de leur piquer leurs cartes Magic !

- Hélas, soupira Zhou, le bougre est déjà sur un plateau, pour le tournage de "Merveilles et délices d'une Existence éculée". Et puis, nous ne devons point oublier que Dame Lara est la plus forte, c'est une femme solide de chez solide !

- En quoi cette truie est-elle plus résistante que mes biceps en acier trempé ? s'enquit Edge.

Tu peux déjà voir, Lecteur, la dimension toute stéréotypée et irrationnelle que va irrémédiablement prendre cet épisode. Considère donc la réplique de Zhou, tiens ! Dame Lara, la plus forte du groupe. Alors déjà, une femme se faire enrôler dans la horde représentant l'incarnation du Malin, c'est un peu fort (bonjour la vraisemblance), mais de surcroît déclarer qu'elle est la plus forte de cette horde, on nage réellement en plein délire ! Ah bah tiens, c'est original, tout ca. Le coup de la femme guerrière à la volonté de fer, on nous l'a déjà servi mille et une fois dans nombre de séries totalement ringardes et insipides, alors une fic, penses-tu ! Une femme forte. Pfff, n'importe quoi. J'aurais tout vu. Voyons ce que Zhou répond à ce sujet, tiens.

- Elle parle, rétorqua donc Zhou. Beaucoup.

Bah tiens. Une nana au service du Mal, forte, et qui parle beaucoup. Alors là, c'est le bouquet. Non, franchement, je touche carrément le fond, là. Bon, reprenons notre calme, cela ne sert à rien de s'énerver, et contentons-nous de continuer le déroulement de l'histoire.

- Heu, kézako ? demanda Fred.

Un frisson d'effroi parcourut l'échine de Zhou, fit un arrêt en haut de sa colonne vertébrale et acheva sa course chez l'épicier en face (il avait rien à manger pour ce soir). Il ravala sa salive et prit une bouffée d'air frais (si on peut appeler "frais" l'air avoisinant une fontaine à vomi) avant de répondre.

- Chacun d'entre nous possède une représentation définie et logique du Monde qui nous entoure, ce qui n'est pas le cas pour Nunus, Lion et Lara. Nunus, car il pense sa destinée tracée par ses dieux païens et se torche à la lessive en pensant que c'est de la potion magique, Lion car il pense que tout n'est qu'amour et félicité et que tous devraient l'aimer pour ce qu'il est sans chercher à s'accoutumer aux croyances communes (le con !) et Lara car elle pense qu'elle est une poète exaltée à la vie passionnante. Ainsi, l...

- Edgaminou !! clama Talimmm d'un air pétulant et enjoué. Je vais faire les courses ! Tu as besoin de quelque chose, mon lapinou ?

- Nan, j'veux rien, marmonna un Edge au faciès quelque peu rubicond après une si grande marque d'attention.

- Tu es sûr ? T'as besoin de rien (envie de toi) ?

- Moi, je veux bien des glaces à la vanille, objecta Fred.

- Ehoh !! proféra un Edge quelque peu enhardi par cette intrusion inopinée dans ses relations intimes. Qui t'a permis une telle intrusion inopinée dans mes relations intimes, misérable prévaricateur ?!

Tsss, copieur de syntaxe.

- Quoi, quoi, qu'est-ce qu'il a, le Cowboy à moitié gay ? pesta Fred en tirant sa lame hors de son fourreau. Tu veux t'la mettre, c'est ca, tu cherches le contact ? Parce que si c'est ca que tu veux, alors ce que je peux te dire, c'est que tu vas morfler, mon p'tit bonhomme ; je vais te la mettre sévère, ta rouste, et là, j'peux t'affirmer que, bah, there will be blood.

- D'abord, ce film, il est vraiment trop pourri, rétorqua Edge en empoignant sa hache à deux mains. Et ensuite, jamais je ne permettrai de profiter de Talimmm comme cela ; ce serait là la pire des iniquités ! De par mon arme hiératique, j'm'en vais te pourfendre la poire, ignoble tartufe !

- Edgounet !

- CREEEEEEEVE !!!!!!!!! hurlèrent à la fois Fred et Edge en se jetant l'un sur l'autre.

Après quelques secondes, Talimmm ôta de son visage ses deux mains qui lui avaient servi à masquer le funeste spectacle qui aurait pu s'offrir à elle. Elle contempla alors la réalité, et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle n'était pas très belle à voir. Comme les stars : on les idolâtre, on les adule, on admire avec fringale leurs corps voluptueux et leurs visages fastueux, et puis un beau jour, l'on découvre dans Closer qu'au fait, une star au réveil, sans maquillage et la tête dans le cul, bah c'est pas si somptueux que ca, finalement. Enfin bref, voilà que je m'égare, je reprends donc les événements là où je les avais laissés : le spectacle qui se présentait devant ses yeux ébahis offrait donc un sentiment...pathétique. Oui, voilà le mot exact. Fred avait glissé sur un tracteur qui trainait par là (foutus pédzouilles, jamais foutus de ranger leurs tracteurs convenablement) et, dans sa chute, n'était parvenu qu'à pourfendre une masse d'air invisible qui, personnellement, n'en avait absolument rien à carrer. Quant à Edge, la force de son coup porté dans le vide l'avait fait dégringoler dans un caniveau avoisinant. Zhou se lamenta silencieusement quelques secondes, puis leva derechef la tête avant de déclarer :

- Ca, c'est le problème numéro 1. Alors que les ennemis ont acquéri une force bien supérieure à la normale grâce à Soul Edge, nous, eh bien... nous sommes toujours les mêmes pouilleux que nous étions auparavant, sans talent aucun, le costume en plus. Notre impéritie n'a d'égale que notre pusillanimité, et s'il y a bien une chose que nous prendrons en rencontrant un adversaire, c'est une monstrueuse branlée.

- Oah, dur, exprima Edge.

- Et qui plus est, comme je commencais à l'énoncer avant que l'autre demeurée ne m'interrompe, continua Zhou en observant Talimmm d'un oeil accusateur, Lara est la plus forte d'entre eux, en ce qu'elle possède un pouvoir terrifiant. Alors autant dire qu'à côté d'elle, on est que des mômes braillards de CP tout juste bons à pisser dans notre froc, à se torcher nos crottes de nez et à regarder Denver le Dernier Dinosaure remuer son gros cul à la télé tout en bavant sur notre doudou Pikachu.

- Un pouvoir ultime et terrifiant, donc ? Mais c'est impossible ! intervint Fred. Pas plus tard que tout à l'heure, tu nous avais dit que tous nos pouvoirs possédaient des points forts comme des points faibles !

- C'est difficilement contestable, concéda Zhou.

- Tu avais notamment cité l'exemple de Léona, qui a le pouvoir de réussir à suivre une alimentation variée et équilibrée, et celui de Dabilahro, qui peut créer des gugusses spectraux.

A l'évocation du zouave à l'armure noire, Talimmm tomba dans les pommes. Une chance. C'aurait pu être des clous, ou pire, des araignées (eurk !).

Non, Edge ne bouga pas le petit doigt pour aller l'aider. Il préféra aller se prendre un vent auprès d'une jeune et charmante paysanne qui passait dans le coin ("Pétrousquine !" "Parigo !" échangèrent-ils d'ailleurs chaleureusement tout en se quittant, en bons amis qu'ils étaient devenus). Quant à Zhou, il soupira (once again (people fly)).

- Tu es sûr et certain de vouloir connaître son pouvoir, Fred ?

- Bien évidemment que j'en suis sûr et certain ! Et c'est aussi valable pour Edge et Talimmm ! Pas vrai ? répondit Fred en se retournant vers les susnommés.

En voyant Talimmm se rouler dans une charette de pommes en minaudant de joie et Edge réviser goguenardement sa méthode de la drague, il se résolut rapidement à un soutien de leur part et fit à nouveau face avec le ninja.

- Tu est bien sûr ? interrogea à nouveau le ninja.

- Oui, je suis sûr.

- Sûr de sûr ?

- Sûr de sûr.

- Sûr de sûr de sûr ?

- Putain, mais j'te dis que je suis sûr de sûr de sûr de chez archi-sûr, baltringue, alors arrête d'atermoyer cette révélation ! Tu dis ca car tu t'es fait laminer par tous les autres élèves à l'examen Ninja, ou quoi ?!

- Eeeeh !!! C'est juste que j'ai du mal avec le Ninjustu et et Taijutsu...bon, okay, je suis pas terrible en Gendutsu non plus, mais n'importe comment, un jour je deviendrai Hokage ! C'est ma voie du Ninja, mon "Nindô", si tu préfères. Bon, je vais te la dévoiler, cette sacrée technique secrète interdite sous peine d'être privé de sortie pendant deux semaines.

Zhou s'approcha alors lentement de Fred, très lentement, et l'on put distinguer dans ses yeux mille petites écureuils qui allaient chercher des noisettes et les stocker dans des troncs d'arbres (normal). Son expression marmoréenne annonçait qu'il allait révéler quelque chose de grave, de très grave. Il se mit d'ailleurs à pleurer dès qu'il ouvrit la bouche, mais Talimmm se précipita pour lui faire un gros calinou et arrêter ce vilain chagrin. Une fois calmé, Zhou respira longuement, puis alla s'allonger sur le divan vermeil à côté duquel un Fred assis prenait des notes sur son calepin. En tout, cette scène a duré 1h 34min et 57sec.

- Dites-moi tout, poussa Fred d'un ton pénétrant.

- Eh bien, docteur, cela commence lorsque Lara s'approche de vous, inarrêtable et invincible. Au début, vous vous en tamponnez le coquillard : après tout, ce n'est qu'une hurluberlue qui se trimballe une teille de Coca et attifée de manière burlesque, pensez-vous. Mais après, elle fait en sorte que vous cessiez toute activité déjà entamée et se place littéralement nez-à-nez avec vous. Vous savez, elle pense qu'elle a une vie merveilleuse, remplie et passionnante. Et elle se met à vous parler. Elle vous raconte tout de sa journée, tout, absolument tout, dans les moindres détails, et les plus fins ! Elle parle, elle parle, elle vous raconte comment elle a traversé la route à côté de chez elle, comment elle a pris son petit déjeuner, comment le troisième bourrelet de son boucher a rebondi lorsqu'il s'est penché, TOOOOOUT !!! Et vous, vous ne pouvez rien faire, vous êtes là, hypnotisé, et forcé de tout avaler. Et elle, elle continue à parler, elle vous raconte la journée précédente, puis la précédente, et ainsi de suite. Tant pis si vous n'avez rien à dire ou si elle ne se souvient plus d'un détail, elle arrive toujours à en inventer un ! Et finalement, lorsque vous êtes brûlant de fièvre, tremblant de tous les membres, inondé de sueur froide et collante et assailli par le plus abominable des tourments, au choix, soit vous mourrez de souffrance ou d'ennui, soit vous partez mettre fin à vos jours sur-le-champ !

Le Narrateur tient à préciser qu'il n'est en aucun cas responsable des pouvoirs possédés par les protagonistes, que seul le fruit du hasard les a déterminés, et qu'en aucun cas on ne puisse lui imputer un quelconque choix personnel au niveau des susdits pouvoirs. Bref. Tous, qui s'étaient rassemblés autour du Shinobi, ravalèrent avec peine la boule de salive qui s'était formée dans leurs gorges.

- Mon Dieu...c'est effroyable..., murmura Fred. Que dis-je ? Effroyable ? Non non ! Inhumain !! Oui, voilà ce que c'est, totalement inhumain ! Et malsain, qui plus est !

- Zhou, par quel moyen pouvons-nous contrer cette émétique loghorrée ? demanda Edge. Devons-nous insérer du persil dans nos oreilles et lui forcer à chanter du Christophe Maë ?

- Ce ringard qui a tout pompé sur De Palmas ? Non, c'est inutile, répondit Zhou. Le seul moyen, c'est de lui opposer une femme. Allez savoir pourquoi, mais ce discours si pernicieux envers les hommes s'avère sans aucun effet délétère sur les femmes. Pire, il parait même qu'elles apprécient cela et qu'elles peuvent rester ainsi des heures durant, allant même jusqu'à classer, par des critères rigoureux, les hommes qui les entourent.

- Mon Dieu, gémit Fred. C'est terrible.

- Ne sous-estime jamais le pouvoir des femmes, petit d'homme. Elles nous sont supérieures en bien des points.

- Oh, c'est super ! roucoula Talimmm en sautillant de joie. Je vais me faire une amie ! Moi et dame Lara allons devenir les meilleures amies du Monde, on ne se quittera jamais, on fera tout ensemble, on prendra le café, on s'échangera tous nos mecs !! Ce sera si merveilleeeeeeux !!!

- Trève de bavardages ! objecta Zhou. Il est temps de prendre une décision ! A quelques kilomètres de là se trouve un nouveau-venu dans notre compagnie, le flic d'acier. Hélas, il veut arrêter l'assoiffé d'amour, lui passer les menottes et l'emmener au poste. Il nous faut agir, sinon il va se faire draguer, et lourdement, en plus de cela ! Néanmoins, nous sommes toujours à proximité de l'auberge où sommeillent encore Dabi et Lara. Il nous faut prendre une décision...

Julien Lepers apparut de nulle part. Il marcha jusqu'à son oratoire et se placa sur ce dernier. Puis, il scruta un-à-un les quatre personnes qui lui faisaient face. Elles jouaient gros et il le savait. Mais c'était un pro. Il savait que grâce à lui, elles prendraient la bonne décision. Un homme de moindre mesure que lui y aurait laissé sa vie, sans aucun doute possible.

- Messieurs-dames, prenez place auprès de vos pupitres, déclara-t-il, et veuillez répondre, je vous prie, à cette ultime question : On fait quoi ?

REPONSES DES CANDIDATS :

ZHOU : Je voudrais qu'on aille secourir le flic d'acier, puis qu'on organise un gigantesque buffet à volonté entre nous pour contester la famine en Ethiopie. Puis ensuite, à la limite, on ferait un match de foot en l'honneur des victimes des mines antipersonnelles.
FRED : Je voudrais tout d'abord que ce Ninja de mes deux se la boucle un peu, et qu'on aille ensuite tous à l'auberge pour massacrer les deux guignols en train de roupiller. Puis, nous fêterons notre victoire autour d'une bonne mousse et pourrons organiser une compétition de surf pour soutenir les victimes du tsunami.
TALIMMM : Je voudrais que l'on fuit comme des gros lâches afin de ne rencontrer aucun ennemi, et surtout afin que je puisse me faire prendre sauvagement par Edge sans que nous soyons dérangés par un quelconque intrus indésirable.
EDGE : Je voudrais également que l'on fuit comme des gros lâches, en attendant que je prenne sauvagement Talimmm (coup d'oeil pervers et petite sortie de langue suave), car déjà qu'à ce niveau là, j'ai vraiment pas de bol dans la vraie vie, manquerait plus que je foire mes coups avec des personnages fictifs. Puis, après, pourquoi pas, on pourra aller casser du méchant, mais en mettant bien nos ceintures de sécurité (sinon, bonjour les accidents !).

- Bon, déclara Zhou en lisant les résultats, quasiment personne n'est d'accord. Je propose cependant de respecter à peu près le choix de la majorité : nous allons nous rapprocher du point de rendez-vous final tout en évitant lâchement les ennemis, et si nous tombons sur le flic d'acier, qui au passage possède aussi peu de talent que nous, aux prises avec l'exalté passionnel, alors nous aviserons en fonction de notre nombre et de notre condition physique.

- D'la merde ! vociféra Fred. Moi, j'm'en fous, j'ai pas besoin de vous, de toutes manières vous y comprenez rien à rien ! Si c'est comme ca, je vais les tuer tous seuls, moi, les deux dormeurs (d'ailleurs, faut vraiment être un pleutre pour avoir peur de deux crétins qui dorment !). Vous me remercierez plus tard, lorsque je viendrai vous sauver et que vous remporterez la victoire grâce à moi ! Allez, tchou, bande de moules !

Sur ce, il s'éloigna en vue de prendre, étant donné qu'il était sans talent, une branlée mémorable. Mais nous n'en sommes pas encore là, allons.

- Bon, vous deux, vous êtes ready pour partir ? interrogea Zhou.

- Oui, chef ! répondirent en coeur Edge et Talimmm.

- Moi aussi, je suis prêt. Partons immédiatement, alors !

Je te vois perplexe devant cette brusque absence de précision. Tu te demandes bien qui a pu prononcer cette phrase, Lecteur. Et tu pestes déjà sur le Narrateur qui, aussi professionnel soit-il, n'a pas daigné dire quel était le propriétaire de ces paroles. Eh bien figure-toi, Lecteur, que nos chers personnages l'ignoraient totalement, eux aussi. Il firent donc volte-face afin d'éclaircir ce mystère. Trônait devant eux...un fantôme. Au début, Zhou crut que c'était là l'oeuvre de Dabilahro, mais en y réfléchissant bien, il sut que non, c'était quelque chose d'autre, quelque chose d'autre dont il avait l'idée. En voyant l'air totalement incrédule de Talimmm (au fait, c'est car elle venait de découvrir que sa pâte à modeler Play Doh avait séchée, mais ca, il ne pouvait pas le savoir), sa pensée fut confirmée. Il murmura quelques mots à l'oreille d'un Edge totalement interdit. Une fois cette besogne achevée, le Ranger ouvrit une bouche béante et ses yeux lançèrent des éclairs de surprise.

- Sam ??!!! Mais... c'est impossible !!! Tu es mort !!!

- Oh, ca, rétorqua le fantôme. Hum, eh bien, oui, c'est indubitable.

- Mais...mais qu'est ce que tu fiches ici, alors ? ajouta Edge.

- Oh, disons que je m'emmerdais un peu, dans l'Au-Delà. Y a vraiment rien à foutre, là-bas. Enfin, si, il y avait bien une console avec Soul Calibur 2, mais bon, une fois que t'as placé un JFK suivi d'un 66B 2A+B 236BBA(B) CH 44AA, y a plus rien à faire, quoi. Alors, je leur ai écrit deux-trois petits guides pour les divers persos, et je suis redescendu. Y a pas de raison que je sois le seul clampin qui parvient même pas à survivre deux épisodes, quoi, merde !

- Je comprends ton affliction, mon jeune ami, dit Zhou. Mais es-tu bien conscient que ton apparition va totalement chambouler le scénario initial, déjà bien bouleversé avec toutes les libertés que prend notre bien-aimé Narrateur ?

- J'en ai rien à battre.

- Alors c'est décidé, tu viens avec nous !! clama Talimmm en souriant.

Il entamèrent alors leur marche vers le point de rendez-vous, où ils trouveraient peut-être le flic d'acier malmené par un Lion extatique en proie à la plus vive des amativités.

- Des toutes façons, déclara Edge en passant son bras autour de la taille de Talimmm, si on rencontre ce Lion, je l'écraserai avec ma technique secrète du tourbillon céleste.

- Woaw ! laissa échapper la jeune femme admirative. Ca veut dire qu'il va voir plein de petites étoiles ?

- Tellement qu'il les comptera pour l'éternité...

Je renie les rumeurs stupilant que j'allonge volontairement la longueur des épisodes.

Je loue l'engagement des personnages pour les diverses actions humanitaires citées ci dessus, chapeau narrateur, c'est très noble de ta part
Bref toujours excellent...

J'avais aussi sous la main le "Organiser un spectacle de marionnettes pour les manchots", mais j'ai dû faire un choix !

Excellent épisode ! Il a beau être long, après l'avoir lu, j'en voulais encore. Je kiffe Talimmm elle me fait trop rire et le retour de Samcore est une excellente surprise (tout comme l'apparition de Julien Lepers, d'ailleurs).

Bref, vivement la suite !

C'est vrai que le retour de Samcore peut être sympa ! Bon épisode.^^

Raah, c'est lourd, je bloque ! Je ne sais absolument pas de quelle manière je peux l'achever, le Jonath' ...

EDIT: ah si, au fait, je viens de trouver, huhu. Encore un peu de patience !

Chapitre 3 : Les Lois Du Sang

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Partie 3 : Œil Pour Œil

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- Voici mon caca adoré, déclara fièrement Jonathan en montrant un étron imposant aux relents méphitiques. Parmi tous ceux que j'ai fait, c'est mon préféré... comment j'ai dû grave enquiller d'la bouffe chinoise pour sortir ca, mon gars !

Lion sentit une inexorable fringale s'immiscer en son être et se demanda si Jo' aimerait du papier toilette Kandooh (c'est mooooi qui fait toooout !) pour la Saint Valentin.

- Lorsque le soleil se lève et fait briller le lac d'opale de mille scintillements argentés, j'aime faire un gros caca dedans pour ajouter quelques reflets mordorés à cet ensemble mystique ; quoi de mieux que de voir apparaître une nappe brunâtre putride dans l'azur aquatique ?

Oh, Lion aurait été bien incapable de répondre à cette question ! Ce séraphin céleste décrivait si bien comment s'acquitter d'une telle tâche qu'elle en devenait attirante et douce à ses yeux, alors qu'il était totalement indifférent, auparavant, à la splendeur du démoulage. Chaque adjectif qu'utilisait Jojo le manchot (c'est beau, un manchot) était une mélodie chantée par Céline Dion...non, mieux que ca !! Un rayon laser divin qui, quand on les assemble, forment un super canon blaster galactique qui permettrait de faire plein de trucs super génial, comme, par exemple, je sais pas moi, inventer la mode "danse la tecktonik avec ton corps carbonisé par rayon laser et amputé des cinq membres".

- Même qu'il y a pas longtemps, j'ai découvert que je pouvais faire pipi et caca en même temps. Pour cela, il suffit de pousser un peu avec sa force anale, puis de laisser échapper quelques gouttes, puis de recommencer pour que tout soit fini en même temps ! Parfois, j'ai l'impression d'être le seul être humain à pouvoir ressentir de telles choses...

Ah, sacré Jonath' ! Bien évidemment qu'il était le seul à pouvoir ressentir des choses si profondes et sincères ! Pourtant, Lion s'en rappelait, lui aussi était un jour proche de cette catharsis. C'était au Vietnâm, là où il n'y avait que des vrais hommes. Lors du pot de fin de guerre, il s'en souvenait, après avoir vomi ses vermicelles Lu-Wang, le DJ Kagawachi Tadadadagugugigugikakashi-sensei avait grave fait péter du Michel Sardou et, oh, il avait dansé comme un diable pétulant jusqu'au bout de la nuit, entrainé par les démons de Minuit, avec cette insomnie causée par les fantôme de l'ennui.

- Une fois, j'ai eu l'impression qu'une voluptueuse chaleur s'engouffrait dans tout mon corps, que tous mes membres baignaient dans une chaude et moelleuse substance bienfaisante. C'était le jour où j'avais glissé dans l'enclos des cochons de la ferme de mon papa (auquel je fais une Big cassdédi ; big up du 93 à wat reup, j'te kiffe !), me retrouvant ainsi dans la mouscaille des porcs... oh qu'c'était bon !

STOP ! Lecteur, franchement, combien de temps réussiras-tu à supporter ce délire scatophile totalement injustifié ? Dans combien de temps te lèveras-tu, scandalisé (à raison !!), le visage érubescent de rage, frappant de toutes tes forces ton petit bureau sur lequel est posé ton ordinateur, faisant ainsi choir ta lampe et la daurade fraiche que t'a offerte Mémé Micheline (pardonne-la, elle est un peu dure de la feuille et n'avait pas compris que tu voulais une figurine de Dora l'exploratrice). Hein, dans combien de temps ? Très peu, assurément. Aussi, moi, Narrateur monarchiste possédant les pleins pouvoirs, je vais mettre un terme à ces inepties et faire en sorte que l'histoire reprenne une tournure normale !

- Je suis désolé, murmura Lion en écrasant une petite larme qui glissait joyeusement le long de se joue.

Jonathan lui accorda un regard étonné, ainsi qu'un bon de réduction de 10 euros valable dans tous les magasins Super-U.

- Pourquoi donc être désolé ? C'est ca, le U-commerce !

- Je suis désolé car je suis contre la fête de la Saint Valentin, et que de savoir que toi, ô loupit en sucre de mon âme, n'aura jamais le papier toilette Kandooh en ta possession, cela me déchire le coeur en centaines de lambeaux exsangues et pulvérulants. Mais avec ton ticket U, je tenterai de t'acheter une tarte aux fraises transgéniques et aux crevettes plastifiées.

Ô, comme ce qu'il lui disait était vrai ! Comme le regret et la honte lui lancinaient son âme, par maints assauts toujours réitérés d'âpres pointes aiguisées ! Il aurait aimé aller chez le coiffeur avec ce petit ange, afin de se faire réaliser une coupe punk. Puis, ils auraient tous deux nagés dans l'étendue infinie de l'océan, leurs corps diaphanes berçés par les eaux de Neptune, avant d'être péchés par des japonais qui, voyant la crête punk dépasser des flots, auraient cru avoir ici affaire à un requin. Puis une fois arrivés à Nagoya, ils auraient cherché un Macdo toute la journée, mais sans y arriver. Alors ils auraient pécho un nain unijambiste qui passait au gré du vent et lui auraient fait bouffer des Chips Leader Price. Car eux, Lecteur, ils sont comme ca.

- Mais vous n'avez pas à être désolé ! protesta Jo'. Moi, une fois, j'ai voulu crever la poitrine de Carmen Electra avec une cuillère en bois pour voir si l'air accumulé et contenu dans ses seins ainsi libéré pouvait suffire à produire un geyser surpuissant et à l'envoyer sur la lune. Bon, d'accord, elle m'en a voulu à mort, ensuite, mais je suis certain d'être pardonné à l'heure qu'il est ! La preuve, elle a déclaré qu'elle préférait les plaisirs saphiques que ceux prodigués par un homme.

- Oh, tu ne comprends pas, Jojo ! J'attends plus que toi que de la simple amitié ! J'ai envie que nous partions, tous les deux, dans ta ferme, et qu'ensemble nous sodomisions des galinacés pleins de vie qui se débattront ardamment sous nos assauts virils ! Et tu sais quoi ? Je peux même payer Jean-Pierre Castaldi pour qu'il s'habille en infirmière cochonne et te fasse un strip-tease suave.

Lion s'assit par terre et bouda. Le jeune garçon eut envie de lui chanter une chanson de Henri Dès pour le réconforter, mais hélas il n'avait pas sa guitare "Hello Kittie" sur lui pour s'accompagner, aussi décida-t-il de rediriger la conversation vers une autre direction, en évitant soigneusement le péage, mais en passant tout de même par la case départ pour reçevoir les 1500 euros. Tu aurais fait de même, bien-aimé Lecteur.

- Monde vous refaire le aimeriez ? interrogea Jonathan.

- Heing ? Kékidit ?

- Oh, pardon. Voyez-vous, on ne m'a donné mon texte que ce matin, et vu que je m'ennuyais, j'ai peint un côté de la feuille en jaune, puis l'autre en rouge, et après je l'ai déchirée et j'ai jeté tous les morceaux en l'air pour faire comme avec des confettis. C'était très rigolo. Mais après, pour apprendre mes répliques, c'était pas terrible.

- Tu m'étonnes, dit Lion.

- Heureusement que le Narrateur de l'histoire, qui est le grand gourou de tous les habitants de la Terre et qui est assis à la droite de Dieu et qui est le plus beau de tous les hommes et qui ne m'a absolument pas corrompu pour que je dises ca m'a refilé un diplicata. Hum, donc, la phrase était : Aimeriez-vous refaire le Monde ?

- Oh. Eh bien, oui, figure-toi que plus d'une fois, j'ai ambitionné prendre une bonne bière avec Nicolas Hulot, Phillipe de Villiers, Garou et Jean-Pierre Foucault. Puis tous cinq, en observant la faune pullulant aux alentours et en placant avec finesse et méthode les reliefs de notre humble repas, nous aurions refait le Monde, divisé en cinq parties égales : le royaume des restes de cacahouètes, le domaine des verres désespérément vides, l'empire des dix couverts d'argent, le fief du cendrier 1664 et enfin, la monarchie de la divine croûte du croque-monsieur. Mais assez parlé de moi ! Si tu en a déjà entendu parler, que penses tu de mo...heu, du Marquis Van Dhiver, aussi nommé "Communiste Vermeil des mille faucilles" ?

A cette question, le visage de Lion s'illumina. Quant à Jonath', un rideau noir lui tomba sur la gueule (à proprement parler), permettant aux spectateurs de profiter de cette entracte pour aller bouffer leurs sandwhichs... ah merde, j'me souviens plus du nom... Sado...Sbo...Sodobé, un truc dans l'genre, avant que le type qui tire sur la corde pour ouvrir les rideaux (aussi nommé "pauvre con qu'on ne cite jamais") fasse son travail. Le spectacle put recommencer.

- Oh, oui, j'en ai entendu parler, opina Jonathan. On dit qu'il exerce son despotisme loin d'ici, aussi ne sait-on pas si c'est une légende, une réalité ou un monde parallèle Sliders. Néanmoins, s'il existe, il doit être très très très très très très très très méchant et déambuler à travers les sombres venelles des villages en quêtre de crimes à perpétrer, comme par exemple mettre des déchets en plastique dans la poubelle "cartons".

Cette fois, le faciès de Lion était radieux et brillait de mille feux, aussi les pompiers arrivèrent pour limiter les dégâts et tancèrent le fautif, lui donnant un cours sur la dangerosité des feux de forêts.

- On dit aussi qu'il boit de la Boomerang, danse sur de l'électro, et que le point d'orgue de son existence fut quand il se fit faire les fesses par une chèvre galeuse.

De la Boomerang ? De l'électro ? Une chèvre galeuse ? La foudre de la désillusion vindicative s'abbatit âprement sur le pauvre Lion, qui se mit intérieurement à sangloter. Non, il s'était trompé, ce garçon n'était pas l'homme de sa vie, il n'était qu'un goujât comme il en existe des centaines d'autres. Oh, que la géhenne est glacée lorsque quelques minutes avant, l'on baignait dans la plus immaculée des félicités ! Il l'aimait, oui, il l'aimait du plus profond de son âme, et lui, ce matcho, il avait tout gâché !! Mais Shakespeare n'avait-il pas dit "A-t-il déjà aimé, celui qui n'a jamais haïs ?" ? Mais l'affliction était bien trop ténébrante pour le malheureux Lion, et afin de se soulager, il fallait, oui, il fallait qu'il élimine cet être méprisable et pantelant.

- Suis-moi, tonna Lion en le prenant par la main et en se mettant en rang dans la queue, en attendant que la maîtresse donne l'ordre d'entrer dans la classe.

- Mais où Diable allez-vous m'emmener ? s'inquiéta Jo.

Lion ne répondit point et parcourut quelques centaines de mètres à travers la forêt avant d'arriver à une petite cabane en bois, perdue au fin fond de Beauf-land. Tous deux pénétrèrent à l'intérieur. Il y avait deux portes permettant l'entrée et la sortie de la cabane, et une sorte de liquide visqueux peu ragoûtant suintait sur les murs de la bâtisse. Mais cela importait peu pour Laïonne-Rafale qui, ayant retrouvé ses esprits, entâma sa besogne : il ota le pantalon et le caleçon de Jojo (sous l'air interdit de ce dernier), puis à l'aide d'une ficelle, il attacha solidement ses deux bourses. Puis, il attacha l'autre extrêmité de la corde sur la poignée de la première porte. Enfin, il s'assura que ladite corde reliant les couilles du garçon à la poignée de porte était bien tendue. Après ces diverses tâches quelque peu obscures, il quitta la pièce à l'aide de la deuxième porte, laissant un Jonathan complétement paumé et interloqué. Néanmoins, cette accalmie ne dura que peu de temps puisque un "toc-toc" sonore retentit derrière la première porte.

- Heu, oui, entrez, marmonna le jeune homme.

Et ce fut dans un geste vif et brutal que Lion ouvrit la porte, arrachant sèchement les testicules ballottantes du pauvre diable attaché. Cependant, même après cette épreuve mortifère, son visage resta totalement marmoréen. Lion le regarda ainsi quelques secondes, complétement éberlué, puis se reprit.

- Mais enfin ! gémit l'arracheur de bijoux. C'aurait dû tuer n'importe qui, une telle privation ! Et même si tu y survivais, je ne sais pas, ca ne t'effraie pas ?!

- Oh, ca ? interrogea Jo d'un air toujours aussi impavide. Vous savez, de toutes manières, je ne comptais pas m'en servir, je veux rester vierge et pur toute ma vie !

C'en fut trop pour Lion. C'était définitif : il n'était pas l'homme qu'il lui fallait. Il lui remit son froc (un peu de décence, tout de même !) et le conduisit à un grand édifice, au-dedans duquel l'on pouvait entendre une monstrueuse cacophonie. Lion se dirigea vers une sorte de guichet où il acheta deux billets, puis il traina le jeune vierge jusqu'à l'entrée et se rendirent à l'intérieur. Sous les yeux stupéfaits de Jonath' se dévoilèrent des milliers de jeunes skatos-metalheads déchaînés, ainsi qu'une bande de clowns qui suaient comme des gros porcs sur la scène tout en se faisant démiurge d'une bonne partie du tapage.

- Mais qu'est-ce que cet horrible tintamarre ?! hurla Jo.

- Oh, eh bien j'ai pensé que ce serait une bonne idée que de t'emmener voir un show de Slipknot. Tu aimes, au moins j'espère ?

- Bien évidemment que non, je déteste ! rétorqua-t-il avec raison. C'est une bande de baltringues qui produisent de la merde innommable et aseptisée pour jeunes boutonneux en manque de sensations fortes, croyant ainsi écouter de la musique anti-conformiste et anti-sociétaire, se permettant de singer l'attitude de leurs idôles et criant ainsi "Fuck" à qui veut l'entendre ! Mais ce qu'ils ignorent, ces sombres crétins, c'est qu'ils ne font qu'enrichir le groupe de métal le plus stéréotypé et idiot du Monde, et désormais le plus riche et célébre, avec tous les paquets de thunes qu'ils reçoivent des maisons de disques pour continuer leurs pitreries ! Franchement, cela me désole !!

Un sourire vicieux se figea sur le visage de Lion. Intérieurement, il jubilait au plus haut point.

- Je suis tout à fait de ton avis, mon garçon, répondit ce même Lion. Et d'ailleurs, si je t'ai emmené ici, c'est car il faut vraiment faire quelque chose pour remettre ces bonnes gens dans le droit chemin.

- Oui, mais quoi ? se lamenta Jonathan. Ils sont entrés dans une transe démoniaque, impossible de leur faire ici entendre raison !

- Moi, je sais comment faire, exulta Lion. Vois-tu, il y a quelques temps de cela, un écclésiastique errant a fait son apparition dans notre Monde, et parcourt les horizons en quête de villages infestés par le fléau Slipknot afin d'y prêcher la bonne parole. Ce prêtre, il s'appelle Booba, et même qu'il vient du Ouest Side, et il met un gloc dans la bouche de sa grand mère la biatch.

- Oh, prêcheur de la Vérité pure et resplendissante que doit être cet homme de foi !

- Tu as tout à fait compris. Tout ce que tu as à faire, c'est de grimper sur scène durant le court laps de temps séparant deux chansons, et d'en profiter afin de porter au pinacle maître Booba auprès de ces jeunes gaillards. Tu verras, grâce à ton charisme aussi exacerbé que Benjamin Castaldi, je suis certain qu'ils t'écouteront.

- Oh oui, je vais faire cela !! Merci infiniement, grâce à toi, ce sont des milliers de destinées que nous allons sauver ! dit Jonathan en se dirigeant vers la scène.

Et, oh, justement, la chanson était achevée ! Le hardi Jonathan grimpa alors sur scène sous les regards médusés de toute l'assemblée présente. Il entama alors une cantique qu'avant clamée Booba auprès de millions d'autres jeunes banlieusards :

"Ok, Ok, fumer mes confrères, je n'ai que ça à faire
Les humilier, balayer, ravager, tabasser, voyager en classe affaire
Toute l'équipe à Sarko, j'la ferais bien tapiner
Au micro j'suis un des négros les plus raffiné
J'fais du son à la Kurt Cobain, son à fond dans la Merco-Benz
Pour toi c'est fini d'mande à Yékini, j'te, j'te, j'te baise
Les clochards vendent des copies de mon nouvel opus
Prennent le bus pour aller sucer, au marché aux puces
C'est pour les enfants terribles qui ne font aucun effort
Au parcours comme une queue d'négro : long et pénible
Que le prochain fils de lâche qui veut me clash viennent me le dire en face
B.2O.B-Arme, drogue et cash, personne ne le remplace."

Voyant que le public n'était que très peu réceptif à ce monologue pourtant empreint de la plus vénérable des véracités, Jo voulut alors se tourner vers Lion... qui s'était cassé de la salle dès sa montée sur scène et devait maintenant faire des choses bien plus utiles et agréables. Le public enragé s'empara alors d'un panzer et, n'ayant hélas pas de munitions, chargèrent le canon de castors vivants. Puis, ils tirèrent ardamment sur le trouble-fête qui avait gâché leur soirée : c'est ce que l'on appelait se faire castorer la gueule. Puis, les membres du groupe décidèrent qu'il n'y avait aucune raison qu'ils soient en reste, et s'attelèrent alors à la tâche d'enfoncer dans l'anus du triste garçon castoré la totalité de leurs instruments de musique, et ce fut la première fois que l'on vit quelqu'un qui n'avait pas le cul exclusivement bordé de nouilles. Mais, tel la grenouille de De la Fontaine, Jonathan gonfla, gonfla sous la pression, et devint si ample qu'il creva.

C'était alors l'esprit léger et sémillant que Lion put reprendre la route. Certes, il n'avait pas réussi à trouver l'amour, et il avait dû subir l'atroce souffrance des gens infortunés, mais désormais, sa petite personne languide et fragile avait trouvé le repos intérieur. Primo, Dabilahro ne pourra désormais plus assassiner Jonathan, puisqu'il l'avait fait lui-même (de toutes manières, c'est toujours mieux quand on le fait soi-même), et secundo, il avait débarassé la Terre d'un malotru, favorisant ainsi l'avènement futur d'un nouvel ordre social romantique et exalté. Et ce n'était pas tout ; en effet, il s'était procuré un petit prospectus au hasard, et ce petit prospectus (au hasard) fut pour lui une authentique révélation. Il leva alors la tête vers le soleil couchant, le pointa d'un doigt provocateur, et déclara avec toute la force de ses poumons :

- Île de la Tentation, me voilà !!

Ça faisait un moment que je me demandais comment tu allais reprendre cet épisode... Je ne suis vraiment pas déçu, je me suis bien marré. Le coup des japonais qui prennent la crête punk pour l'aileron d'un requin, c'est tout con mais à cause de ça j'ai bien failli me faire pipi dessus. En plus je kiffe Lion !

Du coup je crois que moi aussi je vais sortir de ma période de flemmardise. Dès ce soir, je reprends l'écriture.

J'allais oublier : félicitations pour l'idée qu'a Lion de faire "chanter" du Booba à Jo pendant un concert de Slipknot. C'est terrible !

J'ai bien aimé les simili-monologues lyriques qui sont plus tartes les uns que les autres et je me suis bien marré également ! Mais quelqu'un pourrait-il m'expliquer qui est ce Booba (un rappeur, semble-t-il ?) et surtout ce qu'est le Slipknot dont je n'ai jamais entendu parler ?

My Godness ! Tu ne connais ni Booba ni Slipknot ? C'est très rare...enfin, d'un autre côté, je ne peux pas t'en vouloir, on ne peut pas dire que ce soient de grandes références culturelles indispensables, ni des maîtres de sagesse !! Mais je pense que Youtube parlera bien mieux que moi pour t'expliquer quelles sont ces entités... surpuissantes :

Booba :
-Clip de Boubli : http://fr.youtube.com/watch?v=rsap2rdguzI
-Clip de Numéro 10 : http://fr.youtube.com/watch?v=sfVb_A8D29o&feature=related

Slipknot :
-Live de Peole=Shit : http://fr.youtube.com/watch?v=KCHvCJp35vU
-Clip de Duality : http://fr.youtube.com/watch?v=Xps7AM8HbjE

Je crois que j'aurais préféré rester dans l'ignorance, finalement !
Je n'ai rien contre Booba (mon petit ourson) si ce n'est que bon voilà, mais alors les autres avec leurs masques me foutent la trouille !

Quand j'avais 16 ans, que j'en voulais à mes parents de m'avoir mis au monde, que j'en voulais à la Terre entière de ne pas me ressembler et que je m'habillais en p'tit néométalleux rebelle, j'étais fan de ceux qui foutent la trouille à Olive. Ils ne doivent pas être vraiment jeunes sous leurs masques, mine de rien... Par contre, le Booba, je l'ai toujours détesté, il m'énerve, sa voix me donnerait presque des pulsions meurtrières.

De toute façon, je n'aime pas le rap en général. Donc celui-là, j'ai rien de plus contre lui que ce que j'ai contre les autres. Par contre, pour les Slipknot là, je comprends pas l'intérêt de se foutre un masque sur la tête pour chanter... Ca me dépasse !

Va voir ce qu'il y a dessous et tu comprendras ^^
Non j'déconne

Explication tangible !^^

Boh, les masques, j'imagine que ca plait aux jeunes qui écoutent ce genre de truc, allez savoir pourquoi. Mais c'est vrai qu'ils sont très moches. En ce qui concerne cela, d'ailleurs, je trouve que Lordi (le groupe de hard qui a gagné l'Eurovision l'an dernier) s'en tire bien mieux, avec des costumes vraiments réussis (et de la vraie musique, qui plus est, hum !). En plus, contrairement aux autres, ils se prennent pas vraiment au sérieux, donc voilà. Et puis hop, vidéo : http://fr.youtube.com/watch?v=TdItwaLrv1U

Ouais, bon, sinon, il serait p'têtre temps que je m'y remette à l'écriture, moi...

Dans slipkont y a que joey jordison de bien. Il assure trop niveau batterie imo!

Tite video: http://fr.youtube.com/watch?v=t9TYQVM9SSA

Bof, j'avais déjà vu cette vidéo. Bon, c'est en partie vrai, mais je vais modérer un peu quand même : c'est le seul qui a un niveau acceptable dans le groupe. Parce que franchement, il joue de la même manière que des milliers d'autres batteurs dans le monde du metal extrême. Quant à ceux qui se débrouillent mieux que lui, j'en parle même pas, il y en a une pléiade !

Bon, pour la fic... hum, la term L, à la fin de l'année, c'est super rigolo, j'ai déjà plein d'autres trucs à écrire et mes révisions à préparer. Bref, tout cela pour dire qu'en dépit de quelques gags que j'ai ébauché pour l'épisode à venir, il risque de mettre du temps à venir. J'en suis sincérement désolé et, très franchement, j'ignore quand il sera posté. J'espère qu'il ne tardera pas trop, quand même.

Chapitre 3 : Les Lois Du Sang

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Partie 4 : Dent Pour Dent

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Maître Robotori, sur un arbre perché, tenait en son bec un camembert Président périmé (à en juger par les croûtes verdâtres) qui exhalait de puissants relents fétides ; c'était, pour tout dire, une position qui en imposait un max. Il était, disons-le clairement, Lecteur, le King de la forêt toute entière. Néanmoins, il constata que l'odeur qui embaumait l'air était trop intense pour provenir uniquement de son fromage. Beaucoup trop intense. Cela sentait la sueur virile et le caoutchouc fondu, un peu comme lorsqu'il fréquentait les salles de sport, auparavant, exercant ses muscles tendus au beau milieu d'une kyrielle de mâles bodybuildés transpirant comme des porcs, ultime symbole de leur bestialité. Sans oublier le petit gros, au fond à gauche, qui tentait tant bien que mal de perdre ses (ô combien nombreux) kilos en trop. Ah, le bon temps.

Sans coup férir et n'écoutant que son courage, il bondit hors de son arbre, courut au travers des milliers de champs minés, puis traversa tout nu à la nage un étang où vivaient 3000 pirahnas avant de s'accrocher à un Concorde à l'aide d'un seul de ses doigts pour ensuite parcourir à nouveau des landes emplies de tigres nourris au yahourt depuis des mois et de terroristes islamistes armés de Kalachnikovs avant de pénétrer dans le coffre-fort du Crédit Agricole dont le code secret est 461972873175175971432768521401040 afin de retirer un peu de liquide. Même que sur la route, il a désamorçé une bombe nucléaire qui allait exploser en coupant le bon fil sur trois mille quatre cent vingt (et si c'était le mauvais, bah ca explosait). Après toutes ces chantres, il parvint à une praire où tronait un étrange jeune damoiseau.

- Je suis un beignet aux pommes, arguait ce dernier tout en se roulant à l'intérieur d'un espèce de tapis ocre et en se barbouillant de confiture.

Une voix bien mielleuse et gargouillante. Surement due à toute la confiture qui débordait de son ample bouche béante. Il lui semblait d'ailleurs l'avoir déjà entendue quelque part, mais, ironie du sort, il était incapable de se remémorer où. Peut-être à la dernière Gay Pride ou au plateau du Grand Journal, qu'en savait-il ? Mais ce qui l'interessait tout particulièrement, là, tout de suite, maintenant, c'était le moyen qu'il allait mettre en oeuvre afin d'occir cet individu méphistophélique. Et enduit de pommes, par-dessus le marché. Bref : il disposait d'environ cent méthodes diverses et variées en vue de lui faire subir les pires tourments et autres affres possibles avant de l'achever dans une explosion vermeille et pleine de morceaux (comme les yahourts aux fruits avec des vrais morceaux dedans). Convaincu que ce type de rixe ne s'obtiendrait pas en troquant des verroteries ou des magazines Maximal, il entreprit d'ourdir un plan à l'effet de venir à bout de cet importun.

- J'aime les beignets aux pommes, je m'aime à me faire cuire, rajouta l'énergumène tout en s'auto-croquant et en se balançant dans un four.

A peine eût-il terminé cette déclaration qu'une boule perça les airs dans un sifflements aigu et vint s'éclater aux pieds de notre justicier métallique. Une fumée blancheâtre s'en éleva et le fit bruyamment tousser. Qu'était-ce donc que cette matière pulvérulante ? Etait-elle délétère pour son organisme ? Etait-il le père de Luck ? Tant de questions nébuleuses qui houspillaient son esprit désorienté. Mais tout d'un coup, de véhéments maux de ventre le lancinèrent impitoyablement ; il n'eût qu'une envie, de s'agenouiller et de hurler à la mort, face tournée contre les cieux infinis.

- Tu vas crever, pourriture maoïste ! fulmina le lanceur de cette boule, qui n'était autre que le junhomme s'étant roulé en beignet aux pommes. Cette fumée n'était autre que du laxatif en poudre vaporisatrice !! Maintenant, tu vas faire un gros caca !!!

Dans une tentative désespérée pour se défendre, Robotori s'empara d'un adorable nounours en peluche et, d'un geste brusque, le déchira en deux. Une horreur, Lecteur. Moi-même, je tremble et je larmoie en écrivant cette scène et en ayant en ma conscience la vision de cet innocent nounours déchiré en lambeaux. Néanmoins, cela eût l'effet escompté et l'homme (qui, avouons-le enfin, n'était autre que Lion) s'avanca, le visage blafard et stupéfait par ce spectacle.

- Tu... tu es un monstre !!! hurla ce dernier. Une si belle peluche, lui... lui faire une chose pareille ! Il faut vraiment ne point avoir de coeur ! Ne sais-tu donc pas ce qu'est l'amour ?!!!

Et pendant qu'il prononçait ces mots, une chose médusa plus encore l'âme de Lion. Son opposant aurait déjà dû, à l'heure qu'il était, déféquer un véritable torrent brûnatre de matière agglutinante. Or, ce n'était en rien le cas. Au contraire, même, l'individu se releva lentement mais surement avant de retrouver sa posture initiale. Il suait et (ca se voyait, qu'il ne le nie pas) avait l'air de contenir une certaine douleur ; pourtant, il lui faisait bel et bien face, et arborait même un sourire provocateur sur ses lèvres. Le visage de Lion, déjà défiguré par l'effroi, se tordit encore plus en un rictus traduisant une authentique épouvante, ainsi qu'une fascination dissimulée. Toutefois, cet apparent surhomme lui révéla bien vite son secret.

- Ahah, tu croyais m'avoir ! rétorqua Robotori. Mais sache que juste avant de partir, j'ai pris mon Smecta, et en conséquence, je suis immunisé !! Mais pour une personne comme toi victime d'apopathodiaphulatophobie (et toc), je n'en attendais pas moins, et ai donc pris mes précautions, héhé !!

"Ah, le fils de salaud, il triche !!" pensa Lion avec colère. Mais telle était la technique de Robotori : il fallait l'abattre sur son propre terrain. Déjà, il chercha à le déstabiliser. Un peu comme quand on joue à Wii-Fit. Tu connais cela, Lecteur ? Les deux femelles ayant élu domicile en mon humble demeure y passent leur journées entières, en croyant ingénuement qu'elles parviendront ainsi à affiner leur taille. Ah, les êtres candides ! C'est un réel plaisir, voire même une addiction, que de les voir se trémousser frénétiquement autour de cette balance lactescente, cherchant sans cesse leur équilibre. Le seul problème, c'est que Moi, en attendant, je ne puis plus jouer ni à Super Mario Galaxy, ni à Naruto Clash of Ninjas Revolution...

- Oh, avant toute chose, permet que je te débarrasse de cela, dit l'homme de fer en aspirant avec son bras bionique quelques poussières sur la chemise de Lion.

Lion resta sans voix devant cette intervention inattendue. Il regarda quelques instants ses frusques, l'air béat, puis se retourna derechef vers Robotori avec un halo de reconnaissance limpide lui éclairant le visage.

- Waw, merci, c'est trop fort ! Moi, j'arrive jamais à faire partir toutes les impuretés.

- C'est que, vois-tu, lui répondit l'homme-robot, j'utilise pour mon bras un Dyson. Dyson utilise la force centrifuge pour nettoyer les sols et textiles. Ainsi, il ne se bouche pas, et ne perd aucune de ses qualités d'aspiration. Dyson !

Pour l'instant, tout marchait comme sur des roulettes, même si laisser les roulettes sur son vélo, une fois passé un certain âge, c'est vraiment trop la honte. Mais voyons les choses en face : la bête était en confiance. Tellement qu'elle en avait même décidé de prendre le thé avec les défunts esprits de Thierry Gilardi et Pascal Sevran. Mais la bête hésitait tout de même. Elle hésitait, oui, car elle ne savait pas s'il fallait mettre un ou deux sucres dans sa boisson. Ahah, elle était finie.

- N'importe comment, je te prends quand tu veux au tarot ! déclara fièrement Robotori, profitant de cette accalmie de la fureur de l'exalté de service.

- Moi, quand je joue aux cartes, c'est la bataille ou rien ! rétorqua d'ailleurs ce dernier. Alors va te faire sucer par un kangourou, face de Playmobil !!

L'ignorant n'arrivait même plus à faire la différence entre les matières plastiques et métalliques. Tout roulait pour le mieux sur l'A1 (avec cependant une circulation en accordéon s'étendant sur 2 kilomètres à l'entrée de Lyon, même si très personnellement, l'auteur n'a aucune fichue idée du trajet de l'A1).

- Mais je sais au moins une chose, poursuivit l'homme de fer. C'est que Robert Hue est un homme fini, et que maintenant, c'est Marie-George Buffet la plus éminente représentatrice du communisme français !

Alors là, c'en était trop. Sortant littérallement de ses gonds, Lion s'acheta un billet d'avion et fonca aux Stats où il prit des cours particulier d'arts martiaux et de philosophie moderne auprès du maître Jean-Claude Vandamme, grand gourou des nouveaux esprit florissants et des pubs pour les forfaits de portables. Après cet entraînement de titan, il revint à son point de départ et tenta de gifler sournoisement son opposant, mais ce dernier éternua volontairement sur le visage de son assaillant. Ce dernier recula alors en titubant.

- Ah, à le secours, j'a perdu mon deux oeils !

- Ahah, je viens de t'éternuer dessus avec de la morve génétiquement modifiée à l'intérieur de mon organisme ! Désormais, tu es incapable d'effectuer la plupart des plus importantes règles de français !

Il éclata alors de rire. Enfin, façon de parler, car même en éclatant ainsi, il garda sa forme initiale. Non, Robotori avait beau être de métal vêtu, il n'en restait pas moins homme, et non pneu Michelin. Et après tout, un homme peut-il réellement perdre son humanité, qui justement le caractérise des autres bêtes, des oiseaux et des frères Bogdanoff ? Je ne pense pas...

- Ahahah, j'ai déjà recouvré tous mes sens, bâtard-chien ! jubila Lion. Et maintenant, sale corniaud, tu vas prendre cher !

- Ahahahah, cette fonction de mon équipement doit être défectueuse, je l'amènerai au service après-vente. Mais attends un peu, je n'ai pas encore utilisé mon attaque ultime !!!

A peine eût-il le temps de finir sa phrase que Lion avait déjà rameuté un escadron complet de panzers à canon lancant de la Red-Bull, qui fit feu immédiatement. Robotori n'avait pas le choix : il fallait esquiver ces jets mortifères, et si ne serait-ce qu'une seule salve l'atteignait, alors il serait si sémillant et tellement plein d'énergie qu'il imploserait nûment. Il bondit alors au travers de ces nombreuses attaques aqueuses et sprinta âprement vers son attaquant. Il (Robotori) invoqua alors un Triopiqueur (l'ennemi naturel de Pikachu) qui déclencha son attaque "Tunnel", lui permettant ainsi de parvenir illico presto aux pieds de Lion. Il sortit alors de terre aussi rapidement que Marie-José Perec et lui planta un coup de poing bien senti en plein dans le menton.

- Urgl, sale gueux !! blasphèma alors ce dernier en crachant toutes ses dents en or qu'il avait obtenu sur la West Coast. Je vais te biture !!

Il était temps. De nombreux crissements s'échappèrent du bras bionique de notre justicier d'acier ; le projectile de l'attaque était en pleine préparation, mais sa puissance était telle qu'un laps de temps était nécessaire à l'effet de charger et de contenir toute ce monstrueux pouvoir. Rien qu'en y pensant, Otori avala malaisément une boule de salive.

- Je vais te tuer jusqu'à ce que tu sois mort ! tonna à nouveau Lion (nouvel hommage cinématographique de la fic).

Ce serait une chose bien désuette et futile que de préciser que là, le Laïonne était furax. Sa tête était en pleine érubescence, et de la fumée sortait en puissants volutes de ses deux oreilles ; si l'on avait voulu y faire cuire du riz, alors il aurait été parfait et n'aurait pas collé. Même si c'était pas des Oncle Ben's. Notre rubicond en question prit alors son parchemin secret et invoqua deux cygnes kamikazes (car vous l'aurez peut-être soupçonné, mais oui, Lion collectionne bien des cygnes vivants), ce qui mettait Robotori en mauvaise posture, étant donné que son attaque en était encore au stade de chargement. Il allait falloir user de ruse afin d'éviter cet assaut.

- Cygnes kamikazes, que la volonté d'Allah soit faite au ciel comme au Super-U ! A l'attaque !!

Les deux volatiles se ruèrent alors furieusement sur leur cible. Mais dans un geste miraculeux et salvateur, la cible en question parvint à bondir en arrière au moment même où ils allaient l'atteindre. Une déflagration eût alors lieu au moment même où les deux cygnes, ceinturés d'explosifs et d'allumettes Bricomarché, touchèrent le sol où se tenait le Robotori, qui lui, de son côté, venait d'atterir quelques mètres plus loin... avant de se prendre une pichenette dans le nez. Le seul auteur potentiel de ce geste ignoble était, comme tu as pu le deviner, Lecteur, Lion.

- Grâce à la technique de la Grande Ourse, dit ce dernier, ton corps va quand même exploser dans 10 secondes.

Otori s'empara alors de son portable pour, au moins, utiliser tout son forfait avant de mourir. Une heure plus tard, il put constater que Laïonne s'était bien foutu de sa gueule. C'est donc les lèvres écumantes de rage qu'il pointa enfin son arme terrible sur son adversaire.

- Et maintenant, tu vas mouriiiiiiiiiiiiiiiiir !!!!!!!!

A peine eût-il prononcé ces quelques paroles qu'il fit feu. Le projectile provoqua une effusion importante de fumée épaisse, et Lion, aveuglé, ne put que tousser, plongé dans ce brouillard pesant et suffocant. Une fois cette grosse fumerolle dissipée, il eût enfin l'occasion de considérer le pruneau que lui avait envoyé le justicier de fer. Et après cela, son visage prit une teinte livide et il trembla de tous ses membres.

- Salut les amis, c'est Cindy Sander !! Ouais, la Nouvelle Star, c'est vraiment que des méchants qui ont aucun goût artistique, alors pour vous, mes petits amours, je vais vous interpréter mon tube qu'il est super trop bien et festoyant, "Papillon de Lumière" !!! Ouaaais !!!!

- N...non...impossible ! murmura Lion. Une...une telle puissance...ca...ca ne peut pas exister !

Et encore, mon jeune Lion, et encore ! Ce n'était là que de l'aura pandémonique (qui n'a rien à voir avec monique, ta concierge bicentenaire, ô Lecteur) dont tu faisais la cruelle expérience ! Car oui, bientôt, Cindy Sander chanta ! Oui, elle chanta, et un flux intarissable de mélodies éculées et de paroles chattemiteuses jaillit des profondeurs infernales de sa gorge pour s'immiscer dans les malheureuses oreilles de l'infortuné Lion ! Le destin est bien atroce, parfois. Même Robotori semblait compatir.

- Lion, compatit-il, donc, une petite larme d'opale coulant le long de sa joue droite. Lion, si j'en suis arrivé à une telle extrêmité, c'est simplement car tu es le meilleur adversaire que j'ai jamais rencontré, encore meilleur que Mister T. Je te respecte et t'admire, ô Lion de mon âme !

Hélas, les échos de ces nobles paroles n'atteignirent jamais les sens olfactifs de leur destinataire, pour la simple et bonne raison que ce dernier se tordait de douleur sous les assauts perpétuels de notre jeune '''''chanteuse et artiste'''''. Cela faisait juste vingt secondes qu'elle avait commencé à chanter, et déjà, chez toutes les créatures environnantes, le taux de suicide avait grimpé de plus de 300%. Si elle désirait achever sa chanson, alors à coup sûr, tous ceux qui n'avaient pas mis de persil dans leurs oreilles s'éteindraient, et une nouvelle ère glacière aurait lieu sur la planète, entrainant la disparition de 99,9% de la faune et de la flore terrestre. Il fallait agir !

- Je ne me pardonnerai jamais de n'avoir point empêché cela ! tonna Lion en se ruant vers mademoiselle (normal) Sander.

Et il usa de ses dernières forces pour arracher le coeur de la cantatrice pour ensuite le jeter au beau milieu d'une horde de tigres affamés. Cinq cent ans plus tard, le coeur pourissait toujours au beau milieu de la vallée, oooohoooooooooh, de Danaaaaaah, taaaadidadaaaaa. Personne ne comprit jamais pour quelle raison. Enfin bref, de toutes manières, tout le monde s'en fout.

- Lion, retentit la voix du flic d'acier, puisse mon achèvement avoir un effet balsamique sur ton âme. Amen.

Puis le temps se figea. Une sensation d'humidité parvint aux nerfs de Lion. Cela provenait de la partie inférieure de ses jambes. Imaginant déjà les torrents écarlates qui s'échappaient de cette zone de son corps, il baissa lentement les yeux, prêt à affronter la réalité. Mais le spectacle qui s'offrit à son regard était bien pire que tout ce dont il avait escompté. Il trônait, là, debout, les jambes dans une cuvette. Et pire encore : Robotori avait la main fermée sur la chasse d'eau.

- Oh non...tu...tu n'es donc pas humain...qu'es-tu vraiment ?..., questionna Lion, le teint encore plus blême qu'avant.

- Adieu, se contenta de répondre l'autre.

Puis il tira la chasse, et dans un maëlstrom azur lavé au Canard WC, Lion plongea dans les abysses à jamais inconnues de la Dark Cuvette. Otori écrasa la larme qui n'avait toujours pas bougé depuis la dernière fois qu'elle fut mentionnée dans le récit.

- Ca, c'était un fin que tout vrai guerrier viril aurait désiré. Adieu, Lion, et puisses-tu, dans cet ultime voyage, rencontrer moult autochtones abondants, tels que mouscailles flottantes, poissons rouges apatrides et lagons de sperme gras. Ainsi soit-il !





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Arriba !! J'aurais mis le temps, mais la voilà enfin, cette sacrée suite qui me donne tant de mal !

Terrible, et la, maintenant, je me demande comment tu vas nous présenter Olive...

Je commencais à croire que persone ne commentait car mon épisode était trop nul ; merci à toi, ô Zhou céleste !

Comment je présenterai Olive ? Sincèrement ? J'en sais absolument rien.